Bonjour à tous,
Une nouvelle journée, de nouveaux événements tous aussi palpitants les uns que les autres
Pour l’équipe une c’est Claude le capitaine du jour qui se charge du commentaire :
C’est une composition séduisante que nous avons aligné ce matin : Thomas
(13) Stéphane (8.5), FX (7.5) et ma pomme (9).
Face à nous Blagnac 11, 3 p’tits bleus de 13-14 ans et un bleu un peu
bleu, tous les quatre classés entre 760 et 796, dont un qui joue avec un
picot long sans mousse. Croyez moi ça devrait être interdit ces
raquettes !!!
Ils ont la jeunesse et la fougue on a l’expérience et la sagesse. Leur
jeu progresse, chez nous c’est la calvitie qui progresse, surtout celle
de Stéphane.
Avant de commencer les hostilités Stéphane nous lance deux blagues de
bien belle facture. Et là je puis vous dire que Jérôme nous a manqué
pour sa relance. Pas sa relance de balle, sa relance de blagues à deux
balles.
Bref c’est donc le sourire aux lèvres que nous abordons les deux
premiers matchs au terme desquels les deux équipes sont au coude à coude
1-1. Thomas a picoré trois sets face au picot. Stéphane est tombé sous
le charme de Léonie et n’a pris qu’un set.
On continue, FX et ma pomme nous y collons. Je gagne face à un jeune qui
au bout du troisième set avait commencé à comprendre comment jouer un
picot. FX qui a troqué son maillot de pompiste contre la nouvelle
tunique du club, perd face à Malo et se dit qu’il va falloir ériger de
vrais remparts si on veut gagner ce match sans avoir trop malocoxis.
Bref au bout de 4 matchs on est à 2-2 et on se dit que ça va être dur.
Puis la tour de contrôle a totalement perdu le signal de Blagnac 11.
Nous nous sommes imposés 16-2. Avec une très belle victoire de FX en 5
sets pour clôturer la rencontre face au picot (+06, +04, -09,-11, +10).
Fx sur ce match a été énorme, parfois même stratosphérique.
Au bout de trois matchs nous comptabilisons deux victoires et 1 nul.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Pour l’équipe 2 notre troubadour s’est fendu d’une prose qui mériterai le Goncourt :
Pour ceux qui souhaitent aller à l’essentiel et découvrir directement le score de notre rencontre, vous pouvez consulter tout de suite le dernier paragraphe de mon commentaire. Pour les autres, je vous invite à continuer votre lecture.
Episode 3 – L’ivresse
Pour cette troisième journée, le dé du destin allait il changer de face en s’affichant sur celle de la victoire ?
Les dieux allaient-ils enfin s’intéresser à cette petite formation qui faisait spécialement le déplacement sur les terres de l’un d’entre eux à Fronton.
Dionysos, le propriétaire des lieux, allait-il prendre sous son aile ces petits jeunes (enfin presque jeunes car il y a toujours notre sage qui vient plomber notre moyenne d’âge, vous savez le V2, rusé renard. Mais je n’ose plus citer son nom car il va finir par se reconnaitre au travers de mes commentaires…).
Allaient ils trouver cette essence tant nécessaire leur permettant de pouvoir enfin gouter à ces doux nectars de la victoire et de la renommée, tant connus par ces gladiateurs qui descendaient jadis dans l’arène pour affronter ces bêtes sauvages et qui, ensuite, s’enivraient de vin aux bras de jeunes esclaves plus belles les unes que les autres, mais là je m’égare me semble t’il…car je ne vois pas encore ces petites jeunes dans la salle.
Cette fois-ci, tous les astres étaient alignés favorablement pour que cette journée soit propice à la gloire de cette équipe.
Pour connaitre enfin la consécration, chacun des membres de l’équipe était fin prêt et avait suivi consciencieusement les consignes du capichef (ça c‘est de l’autorité…la motivation par la peur – Cf mon commentaire précédent).
C’est ainsi que les épreuves de Fort boyard avaient toutes été assimilées, voir même, testées par certains d’entre eux. Le cri de guerre était totalement maitrisé pour développer l’esprit d’équipe et surtout, chacun s’était plongé toutes les nuits précédentes dans des effluves de vin pour ne pas être déconcentrés le jour de la rencontre.
Il faut bien dire qu’un membre de l’équipe avait eu plus de mal que les autres à ce petit changement, étant plus habitué à la bonne vodka frelatée importée directement des lointaines contrées de l’est (mais je ne citerai personne).
En résumé, nos joyeux lascars ne faisaient plus qu’UN. Ils étaient devenus de vrais œnologues, fins prêts pour cette dégustation.
Il était hors de question pour le capichef que cette saison 1 tourne au vinaigre dans cette petite ville viticole de Fronton. Il nous faut continuer à faire de l’audimat disait-il, nous ne sommes que seulement dans l’épisode 3 de cette série française… Il lui revint à l’esprit une citation de notre regretté Coluche qu’il s’empressa de faire découvrir à son équipe pour égailler ses propos « Vous savez pourquoi les étrangers sont meilleurs que les français en sport : nous on vient pour jouer et eux ils viennent pour gagner».
Nous devions donc logiquement nous imposer, étant des étrangers sur ces terres viticoles.
La récolte des points de la victoire allait pouvoir commencer pour cette petite formation. Mais l’avenir va bientôt nous le dire n’est pas toujours maitrisable, les lauriers allait ils attendre
C’est ainsi que nos héros, gonflés à bloc, arrivèrent aux portes de ce vignoble, prêts à déguster et à gouter tous ces fameux cépages tant réputés.
Comme la fois précédente, notre vétéran 2, le rusé renard décida de commencer à gouter les différents breuvages présentés par nos adversaires du jour. « Nous les russes et moi tout particulièrement, sommes habitués aux boissons fortes, laissez moi faire, je vais tous les décapsuler »
Serguei était remonté comme un ouvre bouteille, prêt à faire sauter tous ces petits bouchons de liège 3 étoiles qui se présenteraient devant lui sur le comptoir. Il était hors de question que cette dégustation se déroule sans lui. Eh oui, l’alcool, ça le connait notre vétéran…
Le ping pong, c’est notre sport ! répétait il sans cesse entre ses dents parsemées, noircies par le temps, la cigarette et l’alcool frelaté, nous ne sommes pas au badminton ou à l’équitation… le ping pong c’est un sport sérieux. Il est hors de question pour nous d’en changer et de faire comme nos amis d’outre manche comme le précisait si bien Peter Ustinov (comédien) « Si les Anglais ont inventé beaucoup de sports, c’est que, dès qu’ils se sentent dépassés dans l’un d’eux par une nation étrangère, ils en inventent un autre. « .
Quelle culture quand même; notre ancien capitaine. Est-ce l’alcool qui lui monte à la tête.
C’est ainsi, que face au comptoir, il sorti son tir bouchon et enchaina les cépages à un rythme effréné ne laissant aucun répit à ses adversaires. Nous l’avons même surpris me semble t il, à boire directement à la bouteille pour enchainer les points plus rapidement. Ses adversaires restèrent sans voix, ils n’avaient jamais vu un athlète autant entrainé à cette épreuve. Il avala les victoires il ne prenait même pas le temps de déglutir et de respirer entre chaque goulée et finit par gagner 2 simples plus le double avec Evann.
Ensuite, notre relève, (vous savez notre jeune gersois Lucas) se présenta devant toutes ses barriques. Un jeune étudiant est suffisamment entrainé par tous ces week end d’intégration à résister à cette pression (mais cette fois ci ce n’est pas de la bière jeune homme). Logiquement, il ne devrait faire qu’une goulée de ses compagnons de boisson d’un jour et les balayer comme la mousse sur un verre de bière. Il décida donc de lever le coude et attaqua sa dégustation avec ses mark V. Les grains de raisin volaient en tous sens pour finir leur course directement entre les dents de ses adversaires… il les pressait à chaque coup de raquette. Emporté par son caractère fougueux, il répliquait sur toutes ces grappes de raisin qui se présentaient, il enchainait. Même les cubis ne lui suffisaient plus, il était devenu mi homme, mi raisin. En finit cette rencontre en ayant tout gagné (ses 4 simples et le double avec Olivier).
Le tour était venu pour notre force tranquille, Evann de se présenter. « C’est la saison des vendanges, vous allez voir ce que vous allez voir, je vais leur faire recracher tous ses pépins à ces autochtones. Le vignoble ça me connait. Je me sens gladiateur aujourd’hui. A moi les jeunes esclaves destinées au vainqueur » disait il en descendant dans la cave de dégustation. Allait-il mettre de l’eau dans son vin et jouer la demi mesure ou bien allait il passer à la pression. Il semblait très motivé et tel un demi dieu il enchaina les points puis les sets sans laisser ses adversaires avaler une seule gorgée et gagna tous ses 4 simples et le double avec Serguei.
Votre rédacteur, le capichef termina cette dégustation. Il s’était mentalement préparé depuis des lustres et avait relus tous les catalogues auchan et carrefour sur la foire aux vins avant de se présenter. Il était hors de question pour lui, de faire appel à une aide extérieure en coaching (le 50-50, l’avis du public, le joker ou bien l’appel à un ami). Nous n’étions pas dans une émission télé de Jean Pierre Foucault quand même, mais bien dans une série française de haut niveau culturel…
Il fit donc gouter toutes les facettes de son jeu en vendangeant de lourdes grappes de coup droit et de revers pour enfin presser les grains de la victoire et non ceux de ses adversaires bien entendu, nous n’étions pas encore dans les douches. (Ames sensibles, s’abstenir).
Tous les millésimes y passèrent pour finir avec la victoire total soit ses 4 simples et le double avec Lucas
Et le miracle des dieux se réalisa, Bacchus avait enfin tendu la main vers cette équipe. La victoire devint réalité 16 à 2 contre Fontron. L’audimat était sauvé pour le capichef. Il était temps pour nous de nous consacrer à l’apéro tant attendu et surtout aux jeunes esclaves destinées aux vainqueurs. Mais nous ne les avons jamais trouvées.
Surtout ne le répétez pas, je crois qu’Evann est resté là-bas et qu’il les cherche toujours.
Sera-t-il rentré pour l’entrainement du mardi ?
Aurait il gagné tous ces matchs sans pouvoir profiter de sa récompense
Je lui dirai, mais seulement à la prochaine rencontre que mes commentaires ne sont que de la fiction.
Mais « Chuuut », attendons encore un peu et laissons le mariner dans son vin… à Fronton bien sûr.
Il faut bien que jeunesse se tasse.
Cela lui passera avant que cela nous reprenne, nous les vieux…N’est-ce pas le V2 !
Pour le prochain épisode de cette série française, nous recevrons Colomiers 4 à domicile. Les lauriers et la 1ère marche seront ils encore au rendez-vous pour nos joyeux compères…
L’avenir nous le dira dans le 4ème épisode (sauf en cas de grève du scénariste bien entendu car il m’a semblé entendre qu’il allait réclamer une augmentation directement à la présidence du club)
A suivre…
Pour ceux qui souhaite aller à l’essentiel :
Victoire 16 à 2. Sergei fait 2 plus le double avec Evann, Evann, Lucas et Olivier font carton plein en ayant gagnés tous leurs matchs
J’ai la lourde tâche de narrer l’aventure de l’équipe 3 et après autant de talent dévoilé je ne peux compter que sur l’efficacité de mon équipe :
Une équipe de D4 nouvelle génération ! mixte !
2 jeunes, Cécile et Pierre (5 tous les 2), 2 anciens (vétérans dirait le capichef) André-Xavier (5) et mézigue (6) pour ne pas copier Claude.
Une organisation à couper le souffle, tout le monde à l’heure au RDV du matin, et à part une imprimante récalcitrante tout au point pour passer une belle matinée !
Ci-fait en grande partie grâce à l’enthousiasme de nos jeunes Cécile et Pierre qui nous ont montré la face cachée de leur jeunesse : la ténacité ! Ne rien lâché, toujours le sourire même dans les difficultés et surtout 2 règles essentielles qu’ils ont respectées à la lettre : rien n’est perdu tant que le match n’est pas fini et se faire plaisir.
En face de nous Blagnac 13 avec ses 4 jeunes classés 5. Enthousiastes aussi mais moins souriants à la table, en tout cas face à la défaite.
Les évènements marquants : la victoire de Pierre en 5 sets après avoir arraché le 4 ième sets à 18/16, un vrai marathon, et la défaite de Cécile en 4 sets contre un jeune picot prometteur qu’elle a brillamment fait chuter au 3ième set, malheureusement il a su s’adapter pour l’empêcher d’aller plus loin.
André-Xavier, lui, a craqué sur le dernier match, la fatigue peut-être on est quand même des V2 …
Au final Cécile et André-Xavier font 3 et leur double, avec la même technique pour le double que sur leur dernière rencontre : on gère, on se relâche, on re-gère, Pierre fait 2 et notre double et je repars avec la besace pleine, pour un total de 14/4 pour Montau.
Voilà le plaisir de se lever tôt le dimanche matin, il est là : la victoire, quand elle est là, mais surtout la satisfaction d’avoir tout donné.
Pour l’instant notre équipe mixte jeunes-vétérans est encore en course pour une montée dans la division supérieur…
Comme annoncé nous avons vécu une belle journée, pour en suivre d’autres RDV le 6 novembre pour la quatrième journée après des vacances bien méritées pour certains.
The Cap’tain